L'Italie est confrontée ce vendredi (10) à sa première grève nationale des transports publics locaux de 2025, malgré les quelques perturbations enregistrées dans les principales villes du pays.
Avec des interruptions généralisées des services de bus, de tramway, de métro et même de transport aérien, la grève appelée par les syndicats du secteur durera 4 heures et pourrait également toucher plusieurs écoles.
Malgré la mobilisation, Rome, Milan et Bologne n'ont jusqu'à présent enregistré aucune perturbation des transports. On s’attend à ce que le transport aérien à Venise et à Pise soit affecté.
Selon l'agence romaine pour la mobilité et les transports, Atac, le service se poursuit actuellement sur les lignes A, B et C ainsi que sur Termini-Giardinetti, dans la capitale italienne.
A Milan, la circulation des transports publics est « régulière sur toutes les lignes », comme le rapporte Atm, une entreprise de transport milanaise. "Les métros restent ouverts et les tramways et les bus sont en service."
Des perturbations pourraient également affecter le transport ferroviaire.
Depuis 21 heures jeudi dernier (9), les travailleurs appartenant à l'entreprise chargée de l'entretien ferroviaire ont entamé une grève de 24 heures.
Les travailleurs syndiqués protestent contre leurs bas salaires, après un accord signé le 11 décembre par d'autres syndicats, qu'ils ont qualifié d'« insulte à notre travail et à notre dignité ».
« Alors que le coût de la vie s'envole, avec des factures insoutenables, des dépenses quotidiennes croissantes et une pression économique de plus en plus insupportable, nous sommes confrontés à une énième humiliation », expliquent-ils.
Ils protestent par ailleurs contre le manque de finalisation de la partie réglementaire du document, « celle qui devrait garantir des améliorations concrètes en termes de sécurité, de réduction du temps de travail et de formation », qui a été reportée à une date à définir.
En 2024, l’Italie a enregistré 622 grèves, dont beaucoup le vendredi dans les transports. Le vice-Premier ministre et ministre des Transports Matteo Salvini a émis plusieurs arrêtés de retour au travail pour limiter la durée des interventions. (ANSA)
